L’équipe des Golden State Warriors de San Francisco

Quand vous visitez une ville aux US, il n’est pas rare que vous soyez pris par l’effevescence des habitants pour leur équipe préférée. Que ce soit une équipe de la NFL, de la NHL ou la NBA, allez voir un match c’est une expérience à ne pas rater. Dans cet article, je vous propose de découvrir pourquoi les Warriors c’est bien plus qu’une simple équipe de basket pour la Bay Area. Avec une histoire fascinante et un style de jeu révolutionnaire, partons sur le parquet des Warriors bleu et or de cette franchise légendaire!

L’histoire des Golden State Warriors

Avant de devenir l’équipe emblématique de San Francisco, les Warriors ont connu un parcours géographique et sportif un peu mouvementé.

De Philadelphie à la Californie

Contrairement à ce que beaucoup pensent, les Warriors n’ont pas toujours été une équipe californienne. Fondée en 1946 sous le nom de Philadelphia Warriors, la franchise a d’abord évolué sur la côte Est dans la Basketball Association of America (BAA), qui fusionnera ensuite avec la National Basketball League pour former la NBA que nous connaissons aujourd’hui. Durant cette période philadelphienne, l’équipe remporte son premier titre en 1947 et accueille des légendes comme Wilt Chamberlain, qui réussit l’exploit incroyable de marquer 100 points en un seul match (un record ABSOLU qui tient toujours!). En 1962, la franchise déménage vers la Californie et devient les San Francisco Warriors. C’est le début d’une longue histoire d’amour entre la Bay Area et son équipe de basket, même si les débuts sont modestes. Je me souviens d’avoir vu d’anciennes photos du Cow Palace, leur première salle, lors de ma visite du Chase Center – quel contraste avec les installations luxueuses d’aujourd’hui!

En 1971, nouveau changement: l’équipe adopte le nom de Golden State Warriors, pour mieux représenter l’ensemble de la Californie du Nord, et s’installe à Oakland, de l’autre côté de la baie de San Francisco.

Des montagnes russes en terme de résultats

L’histoire sportive des Warriors ressemble à des montagnes russes, avec des périodes triomphales et des traversées du désert. Le premier âge d’or californien arrive en 1975, quand les Warriors, emmenés par Rick Barry, remportent le championnat NBA face aux Washington Bullets. Lors de ma visite au musée des Warriors au Chase Center, j’ai pu voir le trophée et les maillots de cette époque – c’était fascinant de réaliser que l’équipe avait déjà une riche histoire avant sa domination récente! S’ensuit une longue période difficile, parfois surnommée « les années wilderness », où l’équipe accumule les saisons décevantes, malgré quelques éclairs de génie comme le fameux « Run TMC » (trio composé de Tim Hardaway, Mitch Richmond et Chris Mullin) à la fin des années 80 et au début des années 90.

Un fait intéressant : entre 1994 et 2012, les Warriors ne se qualifient qu’UNE SEULE FOIS pour les playoffs! Ces années de galère ont forgé une fanbase particulièrement fidèle à l’équipe. Comme me l’a expliqué un fan de longue date rencontré lors d’un match: « Quand tu as supporté les Warriors pendant les années 2000, tu apprécies doublement le succès d’aujourd’hui! »

2010 un tournant pour les Golden State Warriors

La renaissance des Warriors commence véritablement au début des années 2010, avec plusieurs décisions cruciales. L’arrivée d’un nouveau groupe de propriétaires menés par Joe Lacob et Peter Guber en 2010 a insufflé une nouvelle vision stratégique. La draft (sélection) de Klay Thompson en 2011 et celle de Draymond Green en 2012 ont complété le noyau de joueurs talentueux, tandis que le recrutement de Steve Kerr comme entraîneur en 2014 a apporté une philosophie de jeu révolutionnaire. Tous ces éléments ont créé une alchimie parfaite qui allait transformer l’équipe.

👉 Mais le tournant majeur est sans conteste la sélection de Stephen Curry avec le 7ème choix de la draft 2009. À l’époque, beaucoup doutent de ce meneur au physique frêle et aux chevilles fragiles. Avec le recul, cela semble incroyable que six équipes aient préféré sélectionner d’autres joueurs avant lui! Comme l’a si bien dit Bob Myers, le manager général des Warriors, lors d’une interview que j’ai vue sur ESPN: « Parfois, le plus grand talent est celui que tout le monde sous-estime. » Cette phrase résonne particulièrement bien avec l’histoire récente de cette franchise!

La dynastie Warriors : 2014-2019

De 2014 et 2019, les Golden State Warriors ont tout simplement révolutionné la façon de jouer au basket-ball et dominé la NBA d’une manière rarement vue dans l’histoire du sport.

Le « Splash Brothers » et le basket à trois points

Au cœur de cette révolution se trouvent les « Splash Brothers », le duo formé par Stephen Curry et Klay Thompson, deux des meilleurs tireurs à trois points de l’histoire du basket.

Quelques statistiques pour illustrer leur domination:

Saison3 points réussis par Curry3 points réussis par Thompson% du total de l’équipe
2012-13272 (record NBA à l’époque)21151%
2015-16402 (nouveau record NBA)27659%
2018-1935424146%

Le plus impressionnant chez les Splash Brothers, c’est leur capacité à tirer avec précision même dans des positions très compliquées et à des distances de plus en plus grandes. Curry en particulier a repoussé les limites de ce qui était considéré comme un « bon tir » en NBA.

Le « Death Lineup » et le basket positionless

Au-delà des trois points, les Warriors ont révolutionné le jeu avec leur fameux « Death Lineup » (puis « Hampton Five » après l’arrivée de Kevin Durant): une formation sans véritable pivot, extrêmement mobile et polyvalente. Cette composition comprenait Stephen Curry au poste de meneur, Klay Thompson comme arrière, Andre Iguodala comme ailier défensif, Harrison Barnes (puis Kevin Durant) comme ailier offensif, et Draymond Green comme « pivot » atypique. Ce qui rendait cette formation si redoutable était sa capacité à s’adapter à toutes les situations. Elle permettait de switcher (échanger) sur tous les écrans en défense, de jouer un basket de transition ultra-rapide, d’étirer les défenses adverses grâce au tir extérieur, tout en maintenant une excellence défensive malgré une taille relativement modeste.

Cinq finales consécutives et trois titres

Entre 2015 et 2019, les Warriors atteignent cinq finales NBA consécutives – un exploit que seuls les Celtics des années 60 avaient réalisé auparavant.

Le bilan de ces finales:

  • 2015: Victoire contre les Cleveland Cavaliers (4-2)
  • 2016: Défaite contre les Cleveland Cavaliers (3-4) après avoir mené 3-1
  • 2017: Victoire contre les Cleveland Cavaliers (4-1)
  • 2018: Victoire contre les Cleveland Cavaliers (4-0)
  • 2019: Défaite contre les Toronto Raptors (2-4)

La défaite de 2016, après une saison régulière historique à 73 victoires pour 9 défaites (meilleur bilan de l’histoire NBA), reste une blessure pour les fans. Mais elle a aussi provoqué l’arrivée de Kevin Durant, l’un des meilleurs joueurs du monde, qui a rejoint les Warriors pendant l’été 2016. Avec Durant, l’équipe atteint un niveau de domination presque absurde. Comme l’a déclaré l’entraîneur des Celtics Brad Stevens: « C’est probablement la meilleure équipe que j’ai vue depuis que je suis impliqué dans la NBA. »

Le cœur et l’âme de la Bay Area

Au-delà des exploits sportifs, les Warriors ont développé une relation particulière avec la Bay Area, devenant un véritable phénomène culturel et social.

Une fanbase légendaire: les origines de « Dub Nation »

Les supporters des Warriors, collectivement connus sous le nom de « Dub Nation » (un surnom dérivé de la prononciation de « W » pour Warriors), sont réputés pour être parmi les plus passionnés de la NBA.

Cette passion s’est construite paradoxalement pendant les années difficiles, lorsque l’équipe jouait à l’Oracle Arena d’Oakland. Malgré les résultats sportifs souvent décevants, la salle affichait régulièrement complet et l’ambiance y était électrique.

Anecdote personnelle: lors de mon premier match à l’Oracle en 2015, j’ai été placée à côté d’un supporter qui n’avait manqué aucun match à domicile depuis 1998! Il m’a raconté avec émotion comment il avait vécu des années de frustration, assistant à des défaites cuisantes, mais n’avait jamais abandonné son équipe. Ce type de loyauté m’a profondément impressionnée.

Les joueurs eux-mêmes reconnaissent fréquemment l’impact de cette fanbase. Draymond Green a un jour déclaré: « Notre sixième homme n’est pas un joueur, c’est notre public. » L’Oracle Arena était d’ailleurs surnommée « Roaracle » en raison du volume sonore que pouvait atteindre la foule pendant les moments cruciaux des matchs.

L’impact socio-économique sur Oakland et San Francisco

Les Warriors ont eu un impact économique et social considérable sur la région de la Bay Area, particulièrement à Oakland, une ville souvent éclipsée par sa voisine plus glamour, San Francisco.

Pendant des décennies, les Warriors ont été l’une des principales fiertés d’Oakland, une ville ouvrière aux prises avec des défis économiques et sociaux importants. L’équipe a contribué à l’économie locale et a constitué un point de ralliement pour une communauté diverse.

C’est pourquoi le déménagement de l’équipe vers le Chase Center de San Francisco en 2019 a été accueilli avec des sentiments mitigés. J’étais présente lors d’un des derniers matchs à l’Oracle Arena, et l’émotion était palpable – beaucoup de fans avaient les larmes aux yeux en regardant une vidéo hommage à ce lieu mythique.

Le nouveau Chase Center, que j’ai visité en 2022, est un chef-d’œuvre architectural de 1,4 milliard de dollars. Situé dans le quartier de Mission Bay à San Francisco, il fait partie d’un développement urbain plus large qui comprend des bureaux, des restaurants et des espaces publics. L’impact économique est indéniable, mais certains regrettent l’ambiance plus authentique et la diversité socio-économique du public d’Oakland.

Comme me l’a dit un chauffeur de taxi lors de mon trajet vers le Chase Center: « À l’Oracle, tu avais des médecins assis à côté d’ouvriers. Ici, c’est plutôt des PDG à côté d’autres PDG. » Une observation peut-être exagérée, mais qui reflète une certaine réalité.

L’équipe qui a changé la culture NBA

L’influence des Warriors dépasse largement les frontières de la Bay Area. Ils ont transformé profondément la culture NBA et la façon dont le basket-ball est joué partout dans le monde.

Avant la domination des Warriors, le jeu NBA était largement dominé par les intérieurs puissants et le jeu de mi-distance. L’équipe de Steve Kerr a accéléré une révolution déjà en marche en démontrant qu’une équipe centrée sur le tir à trois points et la mobilité pouvait non seulement gagner, mais dominer.

Cette révolution se manifeste aujourd’hui partout dans le monde du basket. Les tentatives de tirs à trois points ont explosé dans toute la ligue, transformant fondamentalement le jeu offensif. La notion de positions traditionnelles s’efface progressivement au profit de joueurs polyvalents capables d’occuper différents rôles sur le terrain. Le rythme de jeu s’est considérablement accéléré, rendant les matchs plus dynamiques et spectaculaires. Par ailleurs, les joueurs de grande taille développent désormais des compétences de tir extérieur dès leur plus jeune âge, modifiant la formation des jeunes joueurs à tous les niveaux.

Lors de ma visite d’un playground à Oakland, j’ai vu des dizaines d’enfants qui tentaient d’imiter les dribbles et les tirs lointains de Curry. L’un d’eux m’a dit avec un grand sourire: « Avant Steph, mon coach me criait dessus quand je tirais de loin. Maintenant, il m’encourage! » C’est peut-être là l’héritage le plus durable des Warriors: avoir élargi les possibilités du jeu et inspiré toute une génération.

L’ère actuelle: reconstruction et nouveaux défis

Après la défaite en finales 2019 et le départ de Kevin Durant, les Warriors sont entrés dans une phase de transition et de reconstruction. Cette période a été marquée par des hauts et des bas, mais aussi par une résilience remarquable.

Les années difficiles et les blessures (2019-2021)

La saison 2019-2020 a été particulièrement éprouvante pour la franchise. Klay Thompson a manqué toute la saison pour cause de blessure au ligament croisé, un coup dur pour l’équilibre offensif de l’équipe. Stephen Curry s’est fracturé la main et a manqué la majorité des matchs, privant l’équipe de son leader charismatique. La situation a été aggravée par le départ de Kevin Durant pour Brooklyn, qui a considérablement affaibli le potentiel offensif de l’équipe. Pour compléter ce tableau sombre, Andre Iguodala, pilier défensif et vétéran respecté, a été transféré à Memphis pour des raisons financières.

Résultat: les Warriors terminent avec le pire bilan de la ligue (15-50), un contraste saisissant avec leur domination récente.

La saison suivante (2020-2021) n’est guère plus réjouissante. Thompson se blesse à nouveau gravement (tendon d’Achille) avant même le début de la saison et manque une deuxième année consécutive. Malgré une saison exceptionnelle de Curry, l’équipe échoue à se qualifier pour les playoffs.

J’ai assisté à un match durant cette période difficile, et l’ambiance était étrangement différente. Les fans étaient toujours présents et enthousiastes, mais il y avait une sorte de mélancolie dans l’air, comme si une époque glorieuse était définitivement révolue.

Le retour au sommet: le titre improbable de 2022

Contre toute attente, les Warriors réalisent un retour spectaculaire lors de la saison 2021-2022. Avec Klay Thompson qui revient enfin de blessure en janvier 2022, l’équipe retrouve progressivement son identité.

Plusieurs facteurs clés ont contribué à cette renaissance inattendue. La montée en puissance de jeunes joueurs comme Jordan Poole et Andrew Wiggins a apporté une énergie nouvelle et des options offensives supplémentaires. Le développement du pivot Kevon Looney, qui s’est imposé comme un rebondeur fiable et un défenseur solide, a stabilisé la raquette. Le retour au premier plan de Draymond Green en défense a restauré l’identité défensive qui avait fait la force des Warriors durant leurs années de gloire. Enfin, la saison exceptionnelle de Stephen Curry, qui a confirmé son statut de superstar en portant l’équipe par son leadership et ses performances extraordinaires, a été le catalyseur de ce renouveau.

Les Warriors terminent la saison régulière avec un bilan de 53-29, puis éliminent successivement les Nuggets, les Grizzlies et les Mavericks pour atteindre une sixième finale NBA en huit ans.

En finale, ils affrontent les Boston Celtics dans une série particulièrement disputée. Au terme de six matchs intenses, les Warriors s’imposent 4-2 et remportent leur quatrième titre en huit ans.

J’étais à Paris lorsque les Warriors ont remporté ce titre, regardant le match à 4h du matin dans mon appartement. J’ai tellement crié de joie que mon voisin a frappé au mur! Ce titre avait une saveur particulière après les deux années difficiles que l’équipe venait de traverser.

Un avenir entre jeunesse et vétérans

Aujourd’hui, les Warriors se trouvent dans une position intéressante, tentant de concilier deux objectifs parfois contradictoires. D’une part, ils cherchent à maximiser les dernières années du trio Curry-Thompson-Green, ces joueurs légendaires qui ont construit la dynastie et qui approchent maintenant de la fin de leur prime. D’autre part, ils s’efforcent de développer la prochaine génération de joueurs talentueux qui prendront la relève dans les années à venir et assureront la continuité du succès de la franchise.

Cette stratégie du « double timeline » (double chronologie) représente un défi considérable pour la franchise. Les salaires des stars vieillissantes limitent la marge de manœuvre financière, tandis que les jeunes talents nécessitent du temps de jeu pour se développer.

Lors de ma dernière visite au Chase Center en 2023, j’ai eu l’opportunité d’assister à une conférence de presse où Bob Myers évoquait justement ce défi: « Nous avons une dette envers nos champions qui nous ont tant donné, tout en ayant la responsabilité de préparer l’avenir. C’est un équilibre délicat. »

L’avenir nous dira si les Warriors peuvent réussir cette transition délicate et peut-être ajouter quelques chapitres supplémentaires à leur dynastie.

Voir un match des Golden State Warriors au Chase Center

Si vous prévoyez un voyage à San Francisco et que vous êtes amateur de sport (ou simplement curieux de vivre une expérience culturelle américaine authentique), assister à un match des Warriors est une expérience inoubliable.

Conseils pratiques pour obtenir des billets pour le match

Obtenir des billets pour un match des Warriors peut être un véritable défi, tant l’équipe est populaire. Voici quelques conseils pratiques basés sur ma propre expérience.

Il est crucial de planifier à l’avance, car les billets pour la saison entière sont généralement mis en vente en août, et les matchs les plus attractifs se remplissent rapidement. Je recommande vivement d’utiliser des plateformes officielles comme le site des Warriors et Ticketmaster qui sont les sources les plus fiables. Des plateformes de revente comme SeatGeek ou StubHub peuvent être utiles en dernier recours, mais vérifiez toujours soigneusement l’authenticité des billets pour éviter les mauvaises surprises. Si votre budget est limité, considérez les matchs en semaine, car les rencontres du vendredi et du week-end sont généralement plus chères. Un mardi soir contre une équipe moins prestigieuse sera beaucoup plus abordable et vous offrira tout de même une excellente expérience.

Pour vous donner une idée des prix à prévoir, comptez entre 75$ et 300$ selon l’emplacement pour un match normal. Pour un match de gala contre les Lakers, les Celtics ou les Nets par exemple, les prix peuvent facilement doubler, reflétant la popularité de ces affrontements.

Petite astuce: le Chase Center propose parfois des « Standing Room Only tickets » (billets sans siège assigné) à prix réduit, qui permettent d’accéder à des zones debout avec vue sur le terrain. C’est l’option que j’ai choisie lors de mon dernier voyage, et l’expérience était excellente!

L’expérience complète au Chase Center

Le Chase Center n’est pas qu’une simple salle de basket, c’est une destination en soi qui mérite d’être explorée avant et après le match.

Pour profiter pleinement de cette expérience, je vous conseille d’arriver au moins 1h30 avant le début du match. Cela vous permettra d’explorer les environs sans stress et de vous imprégner de l’atmosphère qui monte progressivement. Ne manquez pas Thrive City, la place extérieure animée qui entoure l’arena, avec ses restaurants variés, ses bars accueillants et ses nombreuses activités comme les écrans géants diffusant les échauffements des joueurs. Prévoyez du temps pour visiter le Warriors Shop, qui propose des souvenirs exclusifs introuvables ailleurs – j’y ai déniché un magnifique t-shirt édition limitée qui fait sensation à chaque fois que je le porte en France. En vous promenant dans les coursives du Chase Center, prenez le temps d’admirer les nombreuses œuvres d’art disséminées dans tout le bâtiment. Le complexe abrite plus de 200 pièces originales, dont beaucoup sont créées par des artistes talentueux de la Bay Area, ajoutant une dimension culturelle inattendue à cette expérience sportive. Enfin, explorez les différents points de restauration qui vont bien au-delà de la nourriture de stade traditionnelle, proposant des spécialités gastronomiques locales qui reflètent la diversité culinaire de San Francisco.

Ce qui m’a particulièrement impressionnée lors de ma dernière visite, c’est la fluidité de toute l’expérience: de l’entrée dans le bâtiment (entièrement digitalisée) à la commande de nourriture depuis son siège via une application, tout est conçu pour être simple et efficace.

Se rendre au Chase Center

Le Chase Center est situé dans le quartier de Mission Bay, au sud-est du centre-ville de San Francisco. Plusieurs options s’offrent à vous pour vous y rendre.

Les transports en commun représentent l’option la plus pratique et écologique. La ligne T du Muni Metro s’arrête directement devant le Chase Center (station UCSF/Chase Center), vous déposant à quelques pas de l’entrée principale. C’est l’option que j’ai utilisée lors de mes dernières visites et que je recommande vivement pour éviter les problèmes de stationnement et les embouteillages avant et après le match. Pour une arrivée plus originale et spectaculaire, vous pouvez opter pour le ferry spécial « Warriors » qui dessert le Chase Center depuis Oakland, Alameda ou Larkspur les soirs de match. Ce trajet maritime offre des vues magnifiques sur la baie et constitue déjà une expérience en soi, particulièrement au coucher du soleil. Si vous préférez venir en voiture, sachez que le Chase Center dispose d’un parking, mais celui-ci est assez onéreux (environ 50$) et se remplit rapidement les soirs de grande affluence. Des parkings alternatifs existent dans le quartier à des prix plus raisonnables, mais prévoyez de marcher un peu. Enfin, les services de VTC comme Uber/Lyft représentent une option pratique, particulièrement si vous logez dans le centre de San Francisco, mais attendez-vous à des tarifs majorés après le match et à un temps d’attente conséquent en raison de la forte demande.

Mon conseil de voyageuse: combinez votre visite du Chase Center avec une exploration du nouveau quartier de Mission Bay, qui s’est complètement transformé ces dernières années et offre de belles promenades le long de l’eau.

Pour aller plus loin

Si cet article a éveillé votre curiosité sur les Warriors et que vous souhaitez approfondir le sujet, voici quelques ressources que je recommande personnellement:

« Golden: The Miraculous Rise of Steph Curry » par Marcus Thompson II – Une biographie fascinante de la star des Warriors qui permet de comprendre son impact sur le jeu moderne.

« The Victory Machine: The Making and Unmaking of the Warriors Dynasty » par Ethan Strauss – Un regard dans les coulisses de la dynastie Warriors, avec ses triomphes et ses tensions internes.

« Betaball: How Silicon Valley and Science Built One of the Greatest Basketball Teams in History » par Erik Malinowski – Une analyse captivante des méthodes innovantes utilisées par les Warriors, inspirées par la culture tech de la Bay Area.

Le podcast « Warriors Plus Minus » d’Athletic – Une analyse approfondie et régulière de l’actualité des Warriors par des journalistes qui suivent l’équipe au quotidien.

« Warriors World » (warriorsworld.net) – Un site de fans passionnés qui offre des analyses détaillées et des forums de discussion animés.

Le documentaire « Q Ball » produit par Kevin Durant – Un film touchant sur l’équipe de basketball de la prison de San Quentin et ses liens avec les Warriors, qui montre l’impact social de la franchise au-delà du terrain.


Assister à un match des Warriors reste l’une de mes expériences favorites lors de mes voyages à San Francisco. Au-delà du spectacle sportif – qui est déjà exceptionnel en soi – c’est une immersion dans la culture américaine et dans l’âme de la Bay Area.

Ce qui rend les Warriors si spéciaux, à mes yeux, c’est qu’ils incarnent parfaitement l’esprit d’innovation et de disruption propre à la région de San Francisco. Comme les entreprises tech qui ont révolutionné nos vies depuis cette même baie, les Warriors ont transformé leur sport en repoussant les limites de ce qui était considéré comme possible.

Que vous soyez un passionné de basketball ou simplement curieux de vivre une expérience culturelle authentique lors de votre voyage, je ne peux que vous encourager à intégrer un match des Warriors dans votre itinéraire san-franciscain. Qui sait, vous en repartirez peut-être avec un maillot bleu et or dans votre valise, comme moi!

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