L’équipe de baseball des Giants de San Francisco

Si vous visitez San Francisco entre avril et octobre, ne passez pas à côté de cette expérience unique. Même si vous ne connaissez rien au baseball, l’atmosphère, la beauté du lieu et la passion contagieuse des fans vous garantissent un moment inoubliable. Et qui sait? Vous repartirez peut-être avec une nouvelle passion dans vos bagages!

L’histoire des Giants: de New York à la conquête de l’Ouest

Avant de mettre les pieds dans leur stade incroyable, j’ai voulu en savoir plus sur cette équipe mythique. Et croyez-moi, quelle histoire!

Des racines new-yorkaises aux palmiers californiens

Figurez-vous que les Giants ne sont pas nés à San Francisco! L’équipe a été créée à New York en 1883 sous le nom de « New York Gothams » avant de devenir les « Giants » en 1885. Pendant plus de 70 ans, ils ont fait les beaux jours de la côte Est jusqu’à leur déménagement historique vers San Francisco en 1958.

Ce déménagement n’était pas juste un changement d’adresse – c’était une révolution dans l’univers du baseball! Les Giants et leurs rivaux les Dodgers (qui ont quitté Brooklyn pour Los Angeles la même année) ont transformé ce sport en véritable phénomène national en l’amenant sur la côte Ouest. Une guide locale m’a confié que certains fans âgés ont encore l’accent new-yorkais quand ils parlent de « leurs Giants »!

Des hauts spectaculaires et des bas mémorables

L’histoire des Giants est comme les collines de San Francisco: pleine de hauts et de bas! Depuis leur arrivée en Californie, ils ont connu des périodes de gloire absolue culminant avec leurs victoires en Série Mondiale de 2010, 2012 et 2014. Ils ont aussi traversé des moments de désespoir, comme la défaite déchirante lors des World Series de 1989 et 2002. L’histoire des Giants a été marquée par le tremblement de terre de Loma Prieta en 1989 qui a interrompu les World Series pendant 10 jours, créant un moment historique et dramatique dans l’histoire du baseball. Et comment ne pas mentionner les records incroyables, dont celui de Barry Bonds qui a frappé 73 home runs en 2001, un exploit qui reste inégalé dans le baseball moderne.

J’ai rencontré Bob, un fan de 82 ans, qui m’a raconté avoir assisté au premier match des Giants à San Francisco en 1958. Quand je lui ai demandé son meilleur souvenir, ses yeux se sont remplis de larmes: « Les trois titres des années 2010. Après plus de 50 ans d’attente à San Francisco, c’était comme si toute la ville pouvait enfin respirer. C’était magique. »

Oracle Park: probablement le plus beau stade de baseball au monde

Si vous me demandez quel est le moment fort de mon voyage à San Francisco, je répondrais sans hésiter: ma soirée à Oracle Park! Inauguré en 2000 (alors appelé Pacific Bell Park), ce stade est tout simplement ÉPOUSTOUFLANT.

Un emplacement à couper le souffle

La première chose qui m’a laissée bouche bée? La vue imprenable sur la baie de San Francisco! Imaginez: vous regardez un match de baseball avec en arrière-plan le Bay Bridge illuminé, les eaux scintillantes de la baie et des voiliers qui passent. C’est juste SURRÉALISTE!

Le stade est situé dans le quartier de China Basin, à proximité du centre-ville, ce qui le rend facilement accessible. Vous pouvez y aller à pied en seulement 15 minutes depuis Union Square, profiter du trajet direct en Muni (le métro léger de SF), ou même choisir l’option la plus pittoresque: arriver en ferry depuis Oakland ou Sausalito pour une entrée SPECTACULAIRE avec vue sur la skyline de la ville. Pour les plus sportifs, de nombreuses stations de vélos en libre-service permettent de s’y rendre tout en profitant du front de mer magnifique qui borde cette partie de la ville.

Mon conseil de pro: Arrivez au moins 1h30 avant le début du match pour faire le tour complet du stade et prendre des photos de la baie. Le coucher de soleil y est absolument MAGIQUE!

Des caractéristiques uniques qui font rêver

Ce qui rend Oracle Park vraiment spécial, ce sont ses particularités architecturales qui lui donnent une personnalité unique:

CaractéristiqueDescriptionMon expérience
McCovey CovePetit bras de mer derrière le champ droit où les fans attendent en kayak pour attraper les home runsJ’ai vu un gars attraper une balle et célébrer comme s’il avait gagné au loto!
Le gant de baseball géantUne structure de 8 mètres de haut qui est devenue l’icône du stadeSpot photo obligatoire! J’ai 37 photos sous différents angles 😂
Le tableau d’affichage géantUn des plus grands écrans HD de la MLBLa qualité est tellement bonne que j’ai pu voir les gouttes de sueur sur le front du lanceur!
Le mur du champ droitSurnommé « Triples Alley » en raison de sa configuration qui favorise les triple hitsJ’ai vu un joueur des Giants y réussir un triple, et le stade est devenu FOU!

Une expérience culinaire qui dépasse l’imagination

Oubliez les hot-dogs tièdes et la bière insipide! Oracle Park propose une expérience gastronomique digne de la réputation culinaire de San Francisco. J’ai sérieusement envisagé de passer mon match à faire le tour des stands tellement les options étaient alléchantes! Mes papilles ont été conquises par les célèbres Garlic Fries (frites à l’ail) dont l’odeur irrésistible vous guide littéralement jusqu’au stand. J’ai aussi craqué pour le légendaire Crazy Crab Sandwich, un sandwich au crabe qui rivaliserait avec les meilleurs restaurants de fruits de mer de la ville. Pendant les soirées fraîches si typiques de San Francisco, rien de tel qu’un Ghirardelli Hot Chocolate pour se réchauffer tout en dégustant des Churros remplis de caramel dont je rêve encore la nuit! Un local m’a d’ailleurs donné ce conseil en or: « Ne mange pas avant de venir au match! Oracle Park est comme un festival gastronomique avec du baseball en bonus. »

Les mascottes et traditions: l’âme des Giants

Ce qui m’a totalement séduite, ce sont toutes ces petites traditions et rituels qui rendent l’expérience des Giants si spéciale!

Lou Seal: bien plus qu’une mascotte

La mascotte officielle des Giants, Lou Seal (un jeu de mot avec « Lucille » et lion de mer en anglais), est une vraie star! Ce phoque sympathique interagit avec les fans, fait des danses hilarantes et porte chance à l’équipe depuis 1996.

J’ai eu la chance de prendre une photo avec Lou pendant le 7ème inning, et je peux vous dire que sa popularité dépasse celle de certains joueurs! Les enfants l’adorent, mais j’ai aussi vu des adultes faire la queue pour un selfie avec lui.

Les traditions qui rendent chaque match unique

Les Giants ont développé tout un folklore qui transforme un simple match en expérience culturelle. Le fameux « Kiss Cam » projette des couples sur l’écran géant pour les inciter à s’embrasser (j’y ai échappé de justesse!), tandis que la chanson emblématique « Take Me Out to the Ball Game » est entonnée par TOUS les spectateurs pendant le traditionnel 7ème inning stretch. Dès que les Dodgers de Los Angeles sont mentionnés, le stade résonne du chant « Beat LA! » scandé à tue-tête par des milliers de voix passionnées. Les feux d’artifice illuminent le ciel après chaque home run des Giants, créant un spectacle visuel impressionnant qui se reflète dans les eaux de la baie. Et comme par magie, les mouettes envahissent le stade vers la fin du match, comme si elles savaient exactement quand le dernier lancer sera effectué, ajoutant une touche surréaliste à l’expérience.

Un moment particulièrement émouvant: quand tout le stade a chanté « Lights » de Journey, une chanson dédiée à San Francisco. J’avais des frissons partout et j’ai même vu quelques larmes couler autour de moi!

Les légendes et stars qui ont fait l’histoire des Giants

Je ne connaissais RIEN au baseball avant ce voyage, mais j’ai vite appris à reconnaître les noms des joueurs qui ont écrit l’histoire de cette franchise légendaire.

Les immortels du passé

Ces joueurs sont tellement adulés qu’ils sont pratiquement vénérés comme des dieux à San Francisco. Willie Mays, surnommé « The Say Hey Kid », est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Son numéro 24 est retiré et une statue à son effigie trône fièrement devant l’entrée principale du stade. Un chauffeur de taxi m’a d’ailleurs confié: « À San Francisco, il y a deux religions: Willie Mays et Rice-A-Roni » (une spécialité culinaire locale)! Willie McCovey a laissé un tel héritage que la crique derrière le stade porte désormais son nom. Ce frappeur de puissance légendaire a terrorisé les lanceurs adverses pendant des décennies avec ses frappes monumentales. Barry Bonds, figure controversée mais indéniablement talentueuse, détient le record MLB de home runs en carrière (762) et sur une saison (73 en 2001), des chiffres qui semblent presque irréels. Plus récemment, Buster Posey est devenu le visage de la dynastie des années 2010, ce receveur exceptionnel ayant mené l’équipe à trois titres mondiaux avant sa retraite surprenante en 2021.

J’ai visité le Giants Wall of Fame le long du stade où sont honorés ces légendes. C’était touchant de voir des grands-parents expliquer à leurs petits-enfants qui étaient ces joueurs, transmettant ainsi la passion de génération en génération.

Les stars actuelles qui font vibrer Oracle Park

L’équipe actuelle compte aussi son lot de joueurs excitants qui font lever les foules. Logan Webb, un lanceur local que les fans adorent, provoque une explosion de joie dans le stade à chaque strike réussi. LaMonte Wade Jr., affectueusement surnommé « Late Night LaMonte » pour sa capacité incroyable à frapper dans les moments décisifs en fin de match, est devenu le héros des situations tendues. Et Mike Yastrzemski, petit-fils d’une légende du baseball, porte l’héritage familial avec brio, perpétuant une dynastie baseballistique qui fait la fierté des fans.

Même sans connaître les règles, j’ai vite appris à m’enthousiasmer pour ces joueurs grâce à l’énergie contagieuse des fans. Une dame assise à côté de moi m’a patiemment expliqué chaque action, transformant ma confusion initiale en véritable passion!

La rivalité Giants-Dodgers: plus qu’un sport, une guerre culturelle!

Si vous pensez que le PSG-Marseille ou Barça-Real sont des rivalités intenses, attendez de découvrir Giants vs Dodgers! Cette rivalité centenaire est considérée comme l’une des plus acharnées du sport américain.

Une histoire de haine sportive qui date de New York

Ce qui est fascinant, c’est que cette rivalité a débuté à New York (Giants vs Brooklyn Dodgers) avant de se transporter 4000 km plus loin en Californie! C’est comme si deux équipes parisiennes déménageaient à Marseille et Nice mais continuaient à se détester avec la même intensité.

Un fan m’a expliqué: « Ce n’est pas juste une rivalité sportive, c’est une opposition culturelle: San Francisco la progressive contre Los Angeles la clinquante, le Nord contre le Sud, la tech contre Hollywood! »

L’expérience d’un « Derby » californien

J’ai eu une CHANCE INCROYABLE: le match auquel j’ai assisté était justement contre les Dodgers! L’ambiance était électrique, bien différente des matchs normaux d’après les habitués. Des chants anti-Dodgers retentissaient toutes les 5 minutes, créant une ambiance survoltée que je n’avais jamais expérimentée dans aucun événement sportif. Partout autour de moi, des fans arboraient des déguisements extravagants et brandissaient des pancartes hilarantes pour se moquer de l’équipe adverse, transformant les gradins en véritable spectacle. On pouvait sentir une tension palpable à chaque action, le public retenant son souffle collectivement avant d’exploser en ovations MONSTRUEUSES pour chaque réussite des Giants, faisant littéralement trembler le stade sur ses fondations.

Le plus drôle? J’ai compté 17 t-shirts différents avec des messages anti-Dodgers, certains tellement créatifs que je n’oserais même pas les traduire ici!

Comment profiter au maximum d’un match des Giants lors de votre visite

Si je vous ai donné envie d’ajouter cette expérience à votre voyage (et j’espère bien que oui!), voici mes conseils pour en profiter au maximum.

Quand et comment obtenir des billets

La saison régulière de baseball s’étend d’avril à septembre, avec potentiellement des matchs de playoffs en octobre. Voici ce qu’il faut savoir: les billets sont facilement accessibles sur le site officiel des Giants ou via des plateformes alternatives comme StubHub et SeatGeek pour les matchs rapidement complets. Le prix varie considérablement, allant de 25$ pour les places les plus basiques jusqu’à 200$ et plus pour les emplacements premium près du terrain. Sachez que les affrontements contre les Dodgers et autres équipes populaires se vendent très rapidement, parfois des mois à l’avance. Pour les petits budgets, privilégiez les matchs en semaine qui sont généralement moins onéreux que ceux programmés pendant le week-end, avec une ambiance tout aussi authentique mais des tarifs plus abordables.

Mon conseil en or: Optez pour les sièges en « View Reserve » sur le 3ème niveau. Ils sont parmi les moins chers (environ 30-40$) mais offrent une vue panoramique incroyable sur le terrain ET la baie. J’ai pris ces places et c’était PARFAIT!

Les meilleurs spots dans le stade

Oracle Park est conçu pour que presque toutes les places aient une bonne visibilité, mais certains endroits sont particulièrement spéciaux. La section 242-243 offre une vue parfaite qui équilibre proximité du terrain et panorama sur la magnifique baie de San Francisco. Les Arcade seats (sections 146-150) situées au-dessus du mur du champ droit vous permettent de surplomber la fameuse McCovey Cove, avec la chance d’attraper un home run qui plongerait dans l’eau. Les Bleachers (gradins du champ central) sont réputés pour leur ambiance festive et leurs prix plus accessibles, parfaits pour s’immerger dans l’énergie des vrais fans. Et si votre budget est vraiment serré, ne manquez pas la promenade du champ extérieur où vous pouvez regarder gratuitement le match à travers des ouvertures dans le mur pendant environ 3 innings avant que les agents de sécurité ne vous demandent gentiment de circuler.

Astuce de pro: Faites le tour complet du stade pendant le match. Contrairement à beaucoup de stades européens, vous pouvez circuler librement à Oracle Park et découvrir différentes perspectives. C’est comme visiter un musée tout en regardant du sport!

Comment s’y rendre et où se garer

Le stade est très bien desservi par les transports en commun, ce qui est la meilleure option car le stationnement est limité et cher. Le système BART + MUNI est particulièrement efficace: prenez d’abord le BART jusqu’aux stations Powell ou Montgomery, puis transférez sur le MUNI ligne N ou T qui vous déposera directement devant Oracle Park. Pour une option encore plus directe, les lignes de MUNI N, T, E et K s’arrêtent toutes au pied du stade, vous épargnant toute marche inutile. L’option la plus pittoresque reste certainement le Ferry depuis Oakland, Alameda ou Larkspur, qui vous offre une arrivée magique par la baie avec une vue imprenable sur le stade et la skyline. Pour les plus courageux, le trajet à pied depuis Union Square prend environ 25 minutes, mais attention aux fameuses collines San-Franciscaines qui peuvent transformer cette promenade en véritable workout!

Si vous devez absolument venir en voiture, sachez que le parking officiel coûte entre 40$ et 60$ (réservez impérativement en ligne à l’avance pour garantir votre place). Des alternatives moins onéreuses existent dans des parkings privés situés à quelques pâtés de maisons au sud du stade, généralement entre 20$ et 30$. Les applications comme SpotHero ou ParkWhiz peuvent vous aider à dénicher ces places moins chères et à les réserver avant votre arrivée, vous évitant bien des soucis le jour du match.

Au-delà du match: les visites guidées et le musée

Le baseball n’est pas en saison pendant votre visite? Pas de panique! Vous pouvez quand même découvrir ce lieu magique. Les visites guidées d’Oracle Park sont disponibles presque tous les jours hors match pour 25$ par personne, offrant un accès privilégié aux coulisses normalement fermées au public. Le Giants Vault, un petit musée fascinant situé dans l’enceinte du stade, expose fièrement les trophées des World Series, des maillots historiques et d’autres reliques qui racontent l’épopée de cette franchise légendaire. Et même sans match programmé, les boutiques officielles restent ouvertes, vous permettant de ramener un souvenir authentique à vos proches (ou à vous-même, soyons honnêtes!).

J’ai fait la visite guidée le lendemain de mon match (oui, j’étais accro!) et c’était fascinant de voir les vestiaires, les loges VIP et de marcher sur le terrain!

L’impact culturel des Giants sur San Francisco

Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est à quel point cette équipe fait partie intégrante de l’identité de San Francisco. Les Giants ne sont pas juste une équipe sportive, ils sont un véritable pilier culturel de la ville.

Une équipe qui unit toute la Bay Area

Dans une région aussi diverse économiquement et culturellement que la Baie de San Francisco, les Giants parviennent à créer un sentiment d’unité remarquable. Du techie millionnaire de Silicon Valley au travailleur immigré de Mission District, tous partagent cette même passion orange et noir qui transcende les clivages sociaux. Les jours de match, la ville entière se métamorphose et se pare des couleurs orange et noir de l’équipe, des drapeaux flottant aux fenêtres des appartements jusqu’aux tenues des employés de bureau qui affichent fièrement leur appartenance. Partout dans la ville, les bars et restaurants diffusent les rencontres sur leurs écrans, créant une ambiance communautaire vibrante même pour ceux qui n’ont pas pu obtenir de billets, transformant chaque établissement en annexe du stade le temps d’un match.

Lors de mon passage, j’ai croisé une parade de mariés qui avaient fait un détour par Oracle Park pour prendre leurs photos de mariage devant le stade. « On s’est rencontrés ici il y a 5 ans, pendant un match contre Colorado », m’a expliqué le marié avec des étoiles plein les yeux.

L’engagement social au cœur de l’identité des Giants

Les Giants ne se contentent pas d’être une équipe performante, ils sont également profondément impliqués dans la communauté. La Giants Community Fund orchestre le remarquable programme « Junior Giants » qui permet à plus de 25 000 enfants défavorisés de jouer au baseball gratuitement, leur offrant non seulement une activité sportive mais aussi un cadre éducatif précieux. Les « Until There’s A Cure Days » ont fait des Giants les pionniers de la lutte contre le SIDA dans le sport professionnel, une cause particulièrement importante pour San Francisco. Tout au long de l’année, le stade accueille régulièrement des événements caritatifs et des collectes de fonds qui mobilisent la communauté autour de causes diverses, renforçant le tissu social de la ville.

Un employé du stade m’a confié: « Ce qui rend cette franchise spéciale, c’est qu’elle se soucie réellement de la ville. Pendant la pandémie, ils ont transformé le parking en centre de dépistage, puis en centre de vaccination. C’est plus qu’une équipe de baseball. »

Pour aller plus loin

Si cette plongée dans l’univers des Giants vous a donné envie d’approfondir le sujet, voici quelques ressources que j’ai dévorées après mon retour:

  • « A Band of Misfits: Tales of the 2010 San Francisco Giants » par Andrew Baggarly – Un récit captivant de leur premier titre à San Francisco
  • « 24: Life Stories and Lessons from the Say Hey Kid » par Willie Mays – L’autobiographie de la plus grande légende des Giants
  • « Podcast: Giants Splash » par le San Francisco Chronicle – Pour suivre l’actualité de l’équipe
  • Le documentaire « Chasing 715 » sur la quête de Barry Bonds pour battre le record de home runs
  • Le film « The Fan » avec Robert De Niro – Un thriller psychologique qui se déroule dans l’univers des Giants

Si vous êtes fan de statistiques (le baseball en regorge!), le site Baseball-Reference.com offre une mine d’informations sur l’histoire des Giants.

Après cette rencontre inattendue avec les Giants de San Francisco, je suis rentrée chez moi avec non seulement des souvenirs plein la tête, mais aussi une casquette orange et noir que je porte fièrement! Qui aurait cru qu’en à peine trois heures, je passerais de « qu’est-ce que c’est qu’un home run? » à crier à pleins poumons « Let’s go Giants! » avec 40 000 autres fans?

Si vous visitez San Francisco entre avril et octobre, ne passez pas à côté de cette expérience unique. Même si vous ne connaissez rien au baseball (comme moi au départ!), l’atmosphère, la beauté du lieu et la passion contagieuse des fans vous garantissent un moment inoubliable. Et qui sait? Vous repartirez peut-être avec une nouvelle passion dans vos bagages!

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